A chaque début de saison, les médias s’intéressent au logement des saisonniers. Les chiffres parlent d’eux même :
· Seulement 35 % des saisonniers en région PACA ont trouvé un emploi logé, alors que 31 000 postes restent vacants par faute de logement ;
· 80 000 saisonniers accueillis dans les Alpes ;
· En Haute-Savoie, 42 % des saisonniers travaillent dans le secteur de l’hôtellerie-restauration, et 315 logements ont été agréés par l’Etat entre 2004 et 2011.
Des chiffres qui touchent aussi les stagiaires de la formation professionnelle et les apprentis qui privilégieront les stages proches de leur domicile, faute de logements pouvant les accueillir.
Reste que la prise en compte du logement par les employeurs a des répercussions positives en permettant une fidélisation du personnel garant d’une prestation de qualité.
Le logement des saisonniers reste un dossier difficile, qui met en évidence la disparité des besoins. Si à Chamonix, Megève ou Flaine (74) les besoins sont réels, dans le Chablais (74) le manque de logement n’est pas aussi flagrant. Les solutions existent et sont multiples : reconversion des « lits froids » en logements pour saisonniers ; utilisation des établissements scolaires pendant les vacances...
La problématique du logement des saisonniers n’est pas seulement un marronnier pour la presse locale et nationale, elle représente un vrai enjeu politique et économique. C’est pourquoi en 2012 une étude va être lancée par la DREAL (Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement) et le Conseil Régional Rhône Alpes afin d’identifier les besoins saisonniers dans l’ensemble de la région.
